Mains jointent en une prière silencieuse. Dévotion sans faille envers les dieux antiques égyptiens. Regard dans sa direction emplis de compassion.

Sief aime le monde.
Sief n'hésite pas à venir en aide aux autres.

Homme à qui on donnerait la bonté sans confession, pour ceux ne cherchant pas à voir plus loin que leur bout de leurs nez. Car le prêtre n'est pas aussi bon qu'il laisse le prétendre. Sourire chaleureux cachant un être complexe. Sief ne souhaite offrir qu'aux plus méritant, tout ses bons côtés. De peur que les blessures, déjà présentes ne s’agrandissent encore et encore. Alors, bien que doté de parole, il se montrera muet envers ceux qui ne l'intéresseront guère.
Une décision bien futile pour un adulte de sa trempe. Mais que voulez-vous, Sief a beau faire preuve d'une patience légendaire, il n'en reste pas moins un garçon têtu. Votre tête ne lui revient pas, ne vous attendez pas à ce qu'il se montre coopératif. Il faudra peut-être parlementer longuement avec lui, avant que son opinion diffère. S'il prend bien en compte vos arguments sans faire la sourde oreille.
Son regard emplit de générosité laissera place au froid polaire. Sourire moins présents, gestes se faisant moins tendres, plus violents. Il n'est pas là pour s'encombrer d'imbéciles tâchant sa réputation qu'il pense.

Hommes comme femmes ne le dérange aucunement. Tant que la personne saura attirer son regard, Sief partagera sa couche pour une nuit. Les longues relations ? Très peu pour cet être à la beauté angélique. Mauvais souvenir présent en mémoire. Union ayant pourtant bien commencé au départ, avant de se briser. Corde certainement un peu trop tendu, fragile sur laquelle le prêtre a dû trop tirer. Alors la peur de reproduire la même scène l'empêche de s’investir complètement. Faire d'abord des efforts sur lui-même. Être moins possessif qu'auparavant, ne pas répéter les mêmes erreurs. De plus, qui voudrait d'un père, bien que n'ayant quasiment jamais vu son enfant ?

Son travail, il le chérit particulièrement. Pas parce qu'il s'agit du travail de son père de base, mais surtout parce que les dieux ont su leur donner une chance de pouvoir continuer à vivre dans ce monde meurtris. Sief ne peut pas nier leurs existences, c'est un fait. En plus de son rôle de prêtre, il a rejoint le rang des archivistes lors de ses heures perdues. Métier qui lui permet de satisfaire sa curiosité grandissante, voulant toujours plus en savoir sur ce qui le passé de ce qui l'entoure. Peut-être un poil trop curieux au goût de certains.

Pour finir, n'essayez pas de faire une crasse à Sief. En règle générale, il aura tendance à laisser sa patience de côté ainsi que toute la gentillesse dont il peut faire preuve, pour devenir la pire des pourritures. Ne pas oublier, attendre le bon moment pour agir et vous mettre dans l'embarras. Être tout simplement rancunier.

* Aime bien mettre de l'ordre dans les papiers officiels. Pour le reste, surtout chez lui, Sief sera quelque peu bordélique.

* Souhaiterais pouvoir avoir la garde de son fils, même si la peur le tiraille. Serait-il capable de l'éduquer convenablement.

* Il écoute souvent de la musique, le détendant. Tout comme regarder la nature.

* Il adore les animaux, sauf les insectes et surtout les araignées. En fait, tout ce qui possède de nombreuses pattes velus.

* En temps normal, il n'aime pas montrer trop d'expressions sur son visage.
 

Nuit sombre, sans étoiles. Demeure de Gizeh illuminée, il y a de cela déjà tente six ans. Corps d'un bambin à la peau ébène, geignant, gesticulant montrant ainsi sa vitalité. Premier petit être à voir le jour dans ce couple, changeant ainsi leur vie.

Monde détruit il y a des centaines d'années, mais gardant toujours espoir. Castes mises en place, montrant les inégalités que peuvent avoir cette planète. Cependant, les Bama n'ont pas vraiment à se soucier de tout cela. Ils font partie de ceux que l'on nomme 'Les hommes libres'. Possédant des dons offerts par les dieux antiques eux même. Prières du père venant les remercier chaque jour.
Famille ne roulant pas sur l'or, sans pour autant manquer de ressources. Juste assez pour vivre convenablement et offrir au petit humain, une enfance joyeuse.

Quelques petits éléments viennent pimenter ses années, sans trop d’incidences majeures. Passant par des désastres capillaires à des jeux idiots - faire le casse-cou notamment -. Mère souvent sur son dos, le réprimandant si nécessaire. Enfant grandissant à vu d'oeil, sa curiosité pour ce qui l'entoure, aussi. De nombreuses questions posés aux parents, et principalement au père. On lui parle alors des dieux, des événements passés et marquant à vie cette planète. Étoiles dans les yeux aux divers récits du paternel. Envie que de devenir déjà comme lui, suivre ses traces.

Pas de distinction entre les personnes, Sief est encore innocent dans l'âme. Pouvoir rêver d'une égalité dans le peuple. Pouvoir jouer avec des maîtres comme des renégats, mais vision non partagée avec la famille, créant quelques tensions par moment. Le monde n'est pas celui qu'il croit, le jeune devrait le savoir pourtant.

Devoir s'endurcir pour ne pas être blessé plus que nécessaire. Haine grandissante envers les petits merdeux profitant de sa gentillesse. Coeur meurtrit, caractère changeant. Désir que de tout laisser tomber et partir bien loin. Changement constaté par l'entourage qui le soutient. Heureusement, vers ses dix-sept ans, la famille décide de quitter Gizeh pour Alexandrie, leur nouvelle demeure. Endroit nouveau, prendre ses repaires. Pour le jeune homme, se faire un autre groupe d'ami en faisant cette fois-ci attention à ne pas être pris que comme un outil. Continuer à étudier l'histoire qui le passionne tant.

Durant ses études, il rencontre celle pour qui il aura le coup de foudre et avec qui il décidera d'unir sa vie à ses vingt-huit ans. Début prometteur, vivant paisiblement dans leur demeure à eux. Passion effrénée, donnant par la suite naissance à un adorable petit fils. Toutefois, passion se fanant lentement, mais sûrement. Les années passent, leurs amours se fragilisent. Un homme trop possessif, une femme trop simplette pour comprendre l'essentiel. Famille ne voyant pas comment continuer ainsi, sauf en arrêtant tout simplement. Accord commun, marquant Sief. Il l'aime toujours, peu importe les mauvais souvenirs. Ils ont juste était peut-être trop rapide pour conclure cette union.

Combler le vide et se concentrer sur ce qu'il a toujours rêvé de faire - à savoir prêtre et archiviste -. Vivre la vie comme elle vient, restant sur ses gardes. Profiter de ses compagnes/compagnons d'une nuit.

Telle est sa routine de Sief Bama.

* En faisant le casse-cou, il a de nombreuses petites cicatrices un peu partout sur le corps.

* Sa femme éprouve encore quelques sentiments à son égard, mais ne souhaite tout de même pas revivre une aventure avec lui.

* Sief ne dis pas tout sur son passé, ni même sur ses véritables intentions. Préférant rester secret et ainsi, garder une carapace assez résistante.
 

Système Maître/Renégats.
Incompréhension sur le sujet. D'aussi loin qu'il puisse s'en souvenir - bien avant sa naissance -, ce système de caste était déjà existant. Il ne peut le changer, mais ce n'est pas pour autant qu'il l'accepte.
Autrefois, avant le cataclysme - selon les textes -, les Hommes étaient "égaux" - en règle général -, alors pourquoi avoir changé ? Il s'agit ici de questions propre à sa personne. Sief sait qu'à lui seul, il ne pourra pas faire grand chose afin de changer les mentalités.
Mais en soi, cela le dérange-t-il vraiment à lui, l'homme libre ?

Les dieux égyptiens.
Sief est au service des dieux, étant devenu un prêtre. Il ne peut nier leurs actions suite au cataclysme. Bien que cela soit difficile à imaginer.
L'homme préfère croire en ce qu'il voit et non en des personnes invisibles. Toutefois, il n'est pas question d'entités lambda, mais de dieux ancestraux d'Egypte. Des êtres bien ancrés dans une culture très ancienne. Il en reste fier de pouvoir suivre les traces de son père en faisant se métier.